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La vie de St Martin

de Tours

Sommaire
1. Saint Martin de Tours
Découvrez par le texte et l'image les différentes étapes de la vie de saint Martin.
2. La vie de saint Martin sur Internet
Retrouvez de plus amples renseignements sur saint Martin via d'autres sites Internet.
3. Bibliographie
Vous aimez lire, vous voulez en savoir plus par le texte et l'image, les livres et les revues. Voici quelque chose pour vous.


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Martin soldat

Martin naît en 316 à Sabaria, dans la province romaine de Pannonie, dans l'est de l'actuelle Hongrie. Son père, qui est un tribun de l'armée romaine, commande une légion de 6000 hommes. Les parents de Martin pratiquent la religion païenne romaine. On sait pourtant, qu'à l'âge de 10 ans, l'enfant a eu un premier contact avec l'église. A cette époque, la famille était établie à Pavie dans le nord de l'Italie, le père était devenu vétéran, nous dirions pensionné.
Vers l'âge de 15 ans, Martin est lui-même incorporé dans l'armée et versé dans la cavalerie. Il est envoyé en garnison au nord de la Gaule, à Reims puis à Amiens. C'est à Amiens qu'il accomplit le geste décisif de sa vocation. Au cours de l'hiver 338-339, que les contemporains ont décrit comme si " rigoureux que bien des gens mouraient de froid ", le jeune cavalier rencontre un pauvre en guenilles qui lui demande l'aumône. Martin n'a pas d'argent sur lui ; il tire son épée, tranche son manteau par le milieu et donne la moitié au pauvre. Ce geste sera immortalisé par des milliers de tableaux ou de statues, il sera reproduit sur des quantités de timbres-poste. La nuit suivante, le Christ lui apparaît, portant la moitié du manteau donné au pauvre.
" Martin, le catéchumène, lui dit-il, m'a revêtu de ce vêtement "

Martin moine

Martin reçoit le baptême durant la nuit de Pâques 339, à 22 ans. Deux ans plus tard alors que son unité tient garnison à Worms, sur le Rhin, il obtient de quitter l'armée. On le retrouve ensuite auprès de saint hilaire, évêque de Poitiers, dont la renommée est considérable. Sous sa conduite, il veut se former à la vie religieuse. A un moment donné cependant, il quitte son maître pour aller revoir sa famille à Pavie. Sa mère l'accueille avec joie et se convertit ; mais son père se montre réticent : il n'approuve pas le désir de son fils de se consacrer à Dieu.
Après un temps de vie érémitique dans l'île de Gallinaria, dans la mer Toscane, Martin retourne auprès de saint Hilaire, mais pour s'établir bientôt dans un autre lieu de solitude, à Ligugé, près de Poitiers. Il a 45 ans. Notons que ce style de vie apparaît à l'époque dans la chrétienté de l'Occident, comme un idéal de sainteté nouveau ; jusqu'alors, on ne connaissait que celle du martyre. Martin aime la solitude, mais les hommes l'empêchent d'en jouir, d'autant plus qu'une réputation de faiseur de miracles s'attache déjà sa personne. Des disciples se joignent à lui ; Ligugé devient le premier monastère de la Gaule.


Martin évêque

C'est à cet endroit que les habitants de Tours dont l'évêque vient de mourir, viennent chercher Martin pour qu'il lui succède. Comme il refuse, les envoyés s'emparent de lui et le conduisent quasi de force à Tours. Martin finit par accepter et, le 4 juillet 371, il est sacré évêque. Toujours préoccupé de vie monastique, il fondera un autre monastère à proximité de Tours : Marmoutiers. Son principal mérite pourtant sera celui d'amorcer la christianisation des campagnes. Jusqu'alors, les évangélisateurs empruntaient les voies romaines, rectilignes, reliant une cité à une autre ; le christianisme était une religion des villes.
Au temps de Martin, ces routes se sont dégradées ; pour ses tournées apostoliques, il reprend donc les chemins gaulois ; ce sont les gens des campagnes qu'il évangélise et qui se convertissent.
Avec Martin, partout surgissent des églises. Il est l'initiateur, le fondateur des paroisses rurales qui, bientôt couvriront toutes les régions de la Gaule, la France et la Belgique actuelles.
Des traditions locales rappellent les endroits visités par Saint Martin ; dans le diocèse de Tours, mais aussi bien au-delà : Trèves où réside l'empereur, Lutèce qui deviendra Paris, Lyon, Bordeaux, l'Auvergne, etc…

Le culte de saint Martin

Son épiscopat va durer 26 ans. Aux derniers mois de sa vie, bien que malade, il se rend à Candes au nord-ouest de Tours , pour y apaiser un conflit entre clercs. Il y meurt le 8 novembre 397. Sulpice Sévère qui a personnellement connu l'évêque et qui est devenu son premier biographe, rapporte les dernières paroles que Martin adressa à Dieu, dans le style militaire qu'il affectionna : " Seigneur, en voilà assez de batailles que j'ai livrées pour toi. Je voudrais mon congé. Mais si tu veux que je serve encore sous ton étendard, j'oublierai mon grand âge ". Il avait 80 ans.


 

 

A sa mort, les foules accourent de partout et bientôt, on commence à se disputer la dépouille de l'évêque si vénéré. Les gens de Tours ont le dernier mot ; durant la nuit, il font passer le corps par une fenêtre et l'emportent jusqu'à une boucle de la Vienne où une barque attend. Le 11 novembre, le corps est ramené triomphalement à Tours. Très vite, le tombeau de saint Martin devient un des grands pèlerinages de France ; sa renommée s'étend à la chrétienté toute entière. En Belgique , 382 églises lui sont dédiées ; en France 500 villages et hameaux, et 3700 paroisses portent son nom.

Comment expliquer pareille ferveur ? Le fait est que, à cette époque, la personnalité de saint Martin a marqué vigoureusement tous les aspects de la vie chrétienne. Il est soldat qui, en donnant la moitié de son vêtement à un pauvre, rappelle aux hommes qu'ils doivent partager. En menant sa vie érémitique, en fondant le premier monastère de la Gaule, il ouvre à ses contemporains l'idéal de sainteté de la vie religieuse. Il est l'évêque qui, le premier, évangélise les campagnes, y créant partout des églises. Après sa mort, son action se poursuit ; il fait des chrétiens un peuple de pèlerins.

16ème centenaire : 1997

Le 21 septembre 1996, le pape Jean-Paul II s'est rendu à Tours pour y ouvrir " l'année saint-Martin " à l'occasion du 1600ème anniversaire de la mort de celui qu'on appelle " l'Apôtre de la Gaule ". Les quelques 11000 paroisses qui lui sont dédiées dans le monde et parmi elles, depuis le 6ème siècle, notre paroisse Saint-Martin d'Arlon, témoignent de la grande popularité de ce moine-évêque missionnaire en qui l'église reconnaît un des plus grands évangélisateurs de l'Occident.


Pèlerinage de notre paroisse sur les pas de saint Martin en Touraine

C'est le lundi de Pâques 1997, qu'un car comprenant 53 personnes nous emmena à Tours en passant par Reims pour une visite guidée de la cathédrale. Les grandes étapes de notre voyage furent la visite de la vieille ville et l'Eucharistie à la Basilique Saint Martin, l'abbaye de Ligugé, visite à Candes Saint Martin pour une célébration de l'Eucharistie.

Nous étions partis avec cette idée pour thème :

 
Saint Martin, un manteau à partager
une communauté à rassembler
un monde à réinventer...


Et nous sommes rentrés avec la Foi et l'Espérance dans le monde à venir. Que saint Martin nous aide au sein de notre communauté paroissiale à vivre en chrétien convaincu à partager, à rassembler et à réinventer... Nous avons prié à ces intentions.
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La vie de saint Martin sur Internet

1. Saint Martin
    Histoire et légende
    Représentations
    Commentaires
http://www.kyberco.com/Rotasolis/martin.htm

2. Saint Martin
    Ligugé
    Evêque de Tours
    Véritable apôtre des Gaules
    Ses rapports avec les empereurs
    La popularité de Martin va grandissante
    La mort de Martin
http://www.liguge.com/martin.html

3. Saint Martin, dernière prière et icônes
http://www.dioceserimouski.com/ch/martin.html

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Bibliographie

Martin de Tours, par Régine Pernoud, Eds Bayard, 1996
Martin de Tours, l’apôtre des campagnes, par M-M VanderWalle et illustrations de J. Vinas y roca, eds Fleurus, 1984
Martin de Tours, vie et gloire posthume, par Charles Lelong, Eds Cld, 1996
Martin de Tours, un missionaire, par G. DEvailly, Eds de l’Atelier, 1988
Saint-Martin,par Y Trogry, Eds Perrin, 1996 Saint Martin de Tours, par D-M Dauwet, Eds Sarment/Fayard, 1996
Saint-Martin de Tours, l’homme au manteau partagé, par G-M Oury, Eds Cld, 1997
Saint-Martin de Tours, XVI centenaire, par Honore, Laurencin et Oury, Eds Cld, 1996
Saint-Martin de Tours, 320-397, par Quadflieg et Christin, Trad. de l’Allemand par R. de Cottignies, Eds Breposl, 1996
Saint-Martin, Guide du pèlerin, par mgr Honore, Eds Jeanson, 1996
Saint-Martin, l’apôtre des Gaules, par A. Bernet, Eds Clovis, 1997
Petite vie de Saint-Martin, par C-h Roquet, DDB 1996
Celui par qui la Gaule devint chrétienne, Col. Contes du Ciel et de la terre, Gallimard Jeunesse, 1996
Vie de Saint-Martin, par Sulpice Sévère, trad. du latin, Eds Cerf/Foi vivante 1996
Vie de Saint-Martin, par Venance Fortunat, , trad. du latin, Eds Belles Lettres, 1996
Vie de Saint-Martin, par Sulpice Sévère, trad. du latin, 3 volumes, col. Sources chrétiennes / Eds du Cerf, 1967,1968,1969


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tiré de : http://home.tiscali.be/smtest/fr/vie.htm